#1 Les marées
Phénomène le plus connu, les marées puisent leur origine dans la force gravitationnelle du Soleil et de la Lune, et plus particulièrement du mouvement rotatif de notre planète, qui entraine une modification de la surface des océans. Caractérisées par une différence de niveau de la mer en fonction du moment de la journée, les marées voient leur amplitude varier en fonction de la position des astres par rapport à la Terre, ces dernières étant plus fortes aux équinoxes. Pas de grand risque avec les marées, si ce n’est de se retrouver entouré.e d’eau à marée haute et de devoir attendre que cette dernière descende. Inversement, pour les bateaux, il vaut mieux éviter la marée basse à certains endroits au risque de ne pas pouvoir repartir ! La bonne nouvelle ? Notre bateau l’Empreinte est conçu pour naviguer même dans de faibles volumes d’eau !
Le saviez-vous ? La différence de hauteur du niveau de la mer entre la marée basse et la marée haute s’appelle le marnage.
#2 Les courants marins
Il existe deux types de courants marins qui divergent par leur origine : les courants de surface et les courants de profondeur. Les courants de surfaces sont d’origine atmosphérique puisqu’ils sont intrinsèquement liés à la circulation du vent sur l’eau. Pouvant être chauds ou froids, ces phénomènes suivent la direction des vents dominants. On parle de courants de surface jusqu’à 800 mètres de profondeur.
Les courants de profondeur, quant à eux, résultent de la densité de l’eau qui dépend également de sa teneur en sel et de sa température. Plus l’eau est froide et salée, plus cette dernière sera lourde, les eaux chaudes, elles, auront tendance à remonter vers la surface, créant un mouvant cyclique qui crée les courants.
Bien que distincts par leur origine, les deux types de courants sont également liés puisqu’ils se rencontrent régulièrement. C’est ce qu’on appelle la circulation thermohaline ou « en tapis roulant » : lorsqu’elles arrivent dans les pôles, une partie des eaux chaudes s’évapore tandis que l’autre refroidit, rendant les eaux plus lourdes et enclenchant un nouveau cycle qui durera, à minima, un millier d’années.
Parmi les courants les plus connus, vous trouverez le Gulf Stream, un courant de surface chaud qui se situe en Atlantique du Nord, longeant la côte américaine depuis le Golfe du Mexique. Ce dernier déplace les eaux chaudes des zones subtropicales vers les pôles. Il s’agit d’un des courants marins les plus forts.
#3 Les baïnes
Bien connus de la côte Atlantique, les baïnes (de leur joli nom tout droit venu du Sud-Ouest) sont également appelées « Bâche » ou « Pouldour ». Ce sont des trous de sable que l’on retrouve le long des plages et dans lesquels, parfois, les enfants se baignent car, l’eau y est plus chaude. Si elles paraissent inoffensives de premier abord, il faut toutefois s’en méfier car, lorsque l’eau pénètre dans ces dernières (et les recouvre), le débordement entraine un phénomène « d’arrachement » vers le large. Ce phénomène marin puissant est quasi impossible à contrer, c’est pourquoi, lorsque vous vous sentez emporté.e par une baïne, nul ne sert de se débattre, il faut plutôt vous laisser porter vers le large en nageant parallèlement à la plage jusqu’à atteindre une zone au courant moins fort et ainsi pouvoir sortir de l’eau.
#4 Les vagues scélérates
Autre phénomène marin, plus mystérieux, et très impressionnant : les vagues scélérates, qui ont longtemps été considérées comme un mythe. Semblables à des murs d’eau sortis de la mer, ces vagues font au moins le double de la hauteur de celles qui les entourent et apparaissent de façon très imprévisible. Ces dernières seraient provoquées par la conjonction des courants, du vent et de la houle, mais, aujourd’hui encore, les scientifiques, bien qu’ayant de nombreuses hypothèses, travaillent à découvrir le processus exact donnant lieu à ce phénomène marin.
#5 Les trombes marines
Une trombe marine, c’est un phénomène qui ressemble beaucoup à une tornade, à une différence près : ça se passe sur l’eau ! Les trombes sont, en fait, des colonnes faites d’air et d’eau qui se forment lorsqu’un air froid passe au-dessus d’une étendue d’eau plus chaude. Leur forme caractéristique, tel un tourbillon, est le résultat d’un courant d’air ascendant soumis à un changement de direction du vent. Souvent située à proximité des cumulus congestus et des cumulonimbus , ce phénomène marin ne dure pas plus d’une quinzaine de minutes, mais peu tout de même atteindre un diamètre de plusieurs centaines de mètres.
#6 Les tsunamis
Reste un dernier phénomène marin à aborder, dont la survenue peut s’avérer réellement désastreuse : les tsunamis. Ces grandes vagues sont produites lorsqu’un déplacement soudain de l’eau s’opère sur le plancher océanique. Ces déplacements peuvent être dus à un séisme, un glissement de terrain ou encore une éruption volcanique sous-marine. Ce changement soudain entraine la formation d’une, ou plusieurs, vague(s) puissante(s) et à l’envergure imposante. Si beaucoup de tsunamis ont lieu en haute mer, certains atteignent les côtes et peuvent causer de nombreux dégâts. Aujourd’hui, les avancées scientifiques permettent d’anticiper la survenue de tels phénomènes et donc, de limiter les dégâts. Pour autant, la sensibilisation des populations sur la criticité de ce phénomène marin reste un point majeur pour minimiser d’autant plus son impact.